juillet 2

Flore intestinale et Émotions : Quelles sont les interactions ?

Print Friendly, PDF & Email

Je vous propose de débuter la semaine avec un article sur un sujet dont on a pas mal entendu parlé dans les médias, à savoir l’interconnexion entre le cerveau et les intestins. Vous avez d’ailleurs pu voir des titres dans lesquels les intestins étaient qualifiés de second cerveau.

Ici, j’ai traduis un article américain qui explique pourquoi intestins et émotions semblent liés et la semaine prochaine, je vous proposerais un autre article sur ce même sujet mais avec un angle différent.

J’espère que cela vous éclairera et vous intéressera. Bonne lecture.

par Carolanne Wright – NaturalNews

Nous ne pouvons pas attribuer beaucoup de pensée aux quelques 100 trillions de microbes qui vivent dans nos intestins, mais de nouvelles découvertes en psychiatrie ont permis de constater que ces organismes peuvent profondément affecter nos humeurs. En fait, les psychiatres sont en train d’étudier la possibilité de manipuler ces populations microscopiques dans le but de traiter la dépression clinique et l’anxiété – tout ça sans recourir à des médicaments potentiellement nocifs 

La connexion esprit-intestin

Le lien bidirectionnel entre les émotions et l’intestin n’a rien de nouveau.
Les scientifiques savent depuis longtemps que le système nerveux entérique (ENS) situé à l’intérieur de l’intestin est relié au cerveau par le nerf vague, et est tellement influent qu’il est souvent désigné comme le «second cerveau».
Lorsque nous éprouvons de la tristesse, de la peur ou un autre état émotionnel, l’intestin est touché.

Et l’inverse est également vrai

Lorsque des déséquilibres au sein de l’intestin sont présents, tels qu’une inflammation ou une infection, notre état émotionnel en souffre aussi. 

Les chercheurs ont été plus loin avec ces conclusions en examinant comment les microbes présents dans l’intestin modifient le comportement et l’humeur

De nouvelles découvertes

Premysl Bercik, professeur agrégé en gastro-entérologie à l’Université McMaster, est l’un des premiers scientifiques qui a fait le lien entre la façon dont les microbes impactent sur la fonction de l’intestin et la façon dont ils façonnent des émotions.
Bercik a réalisé qu’une partie importante de ses patients  souffraient non seulement de maladies gastro-intestinales, mais aussi d’importante dépression et d’anxiété

En allant plus loin, Bercik et son équipe découvrent que :

« Une inflammation intestinale légère causée par une infection parasitaire chronique … induit un comportement de type anxieux chez la souris. »

L’année suivante (en 2011), l’équipe a publié une recherche qui a démontré comment les microbes de l’intestin influencent le comportement des souris. 

Selon une conférence sur Altnet (NB : site américain qui apparemment n’existe plus),

« La façon dont les microbes vivent dans votre intestin peut vous rendre anxieux ou déprimé« :

Une étude en comparant des souris « normales » et des souris sans germe, a trouvé des différences au niveau de la chimie du cerveau et du comportement entre les deux groupes.

Timide Petite souris BalbC

Ils ont commencé par deux différents types de souris, les Balb/c et les NIH suisse.
Les souris Balb/c sont normalement timides et présentent un comportement de type anxieux, alors que les souris NIH suisses sont connues pour être audacieuses et aventureuses.

Outre les différences dans le comportement, ces types de souris diffèrent également dans la composition de leur flore intestinale(microbes intestinaux).

Les scientifiques ont contrôlé les souris de chaque type, ainsi que sur les souris sans germe de chaque type.

Espiègle souris Suisse NIH

Lorsque les souris ont atteint l’âge adulte, ils ont inséminé certaines des souris sans germe-Balb/c avec la flore intestinale des souris normale Balb/c et ils ont inséminé un autre groupe avec les microbes intestinaux typiquement rencontrés chez les souris NIH Swiss.

Ils ont fait la même chose avec les souris NIH Swiss exempts de germes

Quand « nous les avons inséminés avec leur propre microbiote« , explique Bercik, « elles ont reproduit le même comportement que celui des souris classiques normales. Les souris Balb/c sont restées timides, et les souris NIH Swiss sont restées audacieuses avec un vecteur exploratoire élevé.  » 

Mais quand ils ont inséminés les souris Balb/c avec les microbes des souris suisses NIH, elles sont devenues plus audacieuses, leur comportement exploratoire a augmenté

Et le contraire s’est produit aussi avec l’autre. « Les souris NIH Swiss inséminées par les microbes des souris Balb/c,  sont devenues plus timides et anxieuses.

« Ce qui indiquerait que la flore intestinale modulerait ou aurait un effet sur le comportement. »

Bien qu’elle en soit encore à ses débuts, beaucoup de professionnels en psychiatrie prennent cette ligne d’étude à cœur.

Emily Deans, MD, une psychiatre dans le Massachusetts, nous rappelle que les bactéries intestinales Lactobacillus et Bifidobacterium produisent un neurotransmetteur facteur de relaxation appelé GABA, tandis que Bacillus et Serratia produisent de la dopamine – un neurotransmetteur qui active les centres du cerveau de la récompense et du plaisir.

Elle admet qu’il y a encore beaucoup de choses que nous ne savons pas sur comment les micro-organismes intestinaux influencent les émotions et l’humeur.
Cependant, il y a suffisamment de preuves solides pour soutenir qu’une habitude quotidienne de consommation d’aliments riche en probiotiques tels que le yogourt, le kéfir, le kombucha et les légumes fermentés – ou un supplément de probiotiques – encouragent l’équilibre de l’humeur et de brillantes perspectives.


A propos de l’auteur : 

Carolanne croit que si nous voulons voir des changements dans le monde, nous devons être le changement.

En tant que nutritionniste, chef cuisinier en aliments naturels et coach en bien-être, elle a encouragé les autres à adopter un mode de vie sain écologique depuis plus de 13 ans..
Grâce à son site Web www.Thrive-Living.net , elle se réjouit de la connexion avec d’autres personnes partageant les mêmes idées ainsi qu’une vision similaire. 


Bonne fin de journée

Coeur-dialement

 

Valérie Madej


 

Étiquettes : , , ,
quanta-la-vie Copyright © 2013. All rights reserved.

Ecrit 2 juillet 2014 par Valerie Madej dans la catégorie "Développement personnel", "Épigénétique

6 COMMENTS :

  1. By ZEBDI on

    MERCI POUR TOUTES CES INFORMATIONS ,JE PENSE QUE LES OLIVES NON TRAITEES CONTIENNENT AUSSI DES PROBIOTIQUES ,DONC BON POUR LES INTESTINS

    Répondre
    1. By Valerie (Auteur) on

      Avec plaisir Zebdi ! je pense que tous les aliments de la nature sont bons quand ils sont non pollués… et je crois aussi que nos croyances aussi nous font du mal : si nous croyons que tel aliment est néfaste pour notre santé, il le sera sûrement…. à nous d’être vigilant concernant les pensées que nous « nourrissons ». Douce journée à vous et merci pour votre attention 😀

      Répondre
  2. By célestine on

    pour aller plus loin…je vous conseille une hydrotherapie du côlon pratiquée par un pro.
    Le but étant de laver les intestins et de détacher cette cuirasse très nocive collée sur les intestins…des déchets accumulés d il y a plusieurs années .
    Quand on sait que la dopamine est créée au niveau des intestins alors autant avoir des intestins propres .
    Je vous conseille à tous de vous renseigner .
    J en ai fais l experience et ma vie a changé …
    Jai maigris,je nai plis de cellulite,
    Je suis bcp bcp plus calme,detendue,positive,
    Mes cheveux sont plus beaux,je n ai plus de mycose vaginale et au pied,je n ai plus mal au dos….
    JE REVIS

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

CommentLuv badge

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.